Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
« Nous avons besoin, au niveau européen, d'un ensemble de mesures contre l'espionnage massif de la part des services secrets étrangers », affirme la ministre de la Justice allemande, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger dans une interview au journal « Die Welt », lundi 5 août 2013. La ministre souhaite que « les entreprises américaines qui ne se conforment par aux normes européennes de protection des données ne puissent plus avoir accès au marché européen ». Elle indique également que la mise en oeuvre d'un « espace européen sécurisé pour les données induit un contrôle parlementaire plus fort des services de renseignement et un échange plus régulier et intensif entre les organes de contrôle ».
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
Le chapitre II de la loi de programmation militaire « comporte des avancées tout à fait satisfaisantes en matière de contrôle parlementaire des services de renseignement », affirme le président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas (PS, Finistère), dans une note publiée sur son blog, vendredi 2 août 2013. Il ajoute que la loi sera discutée à l'Assemblée nationale en novembre 2013.
« Un programme secret de la NSA (National Security Agency) permet aux analystes de faire des recherches, sans autorisation préalable, dans de vastes bases de données contenant des emails, des discussions en ligne et les historiques de navigation de millions de personnes, selon des documents fournis par le lanceur d'alertes Edward Snowden. » C'est ce qu'explique « The Guardian », mercredi 31 juillet 2013. Ce programme est appelé XKeyscore. La NSA, elle, vante l'utilité du programme et les contrôles qui y sont associés.
« La Chambre des représentants, profondément divisée, a rejeté un amendement qui aurait empêché la NSA (National Security Agency) de collecter de grandes quantités de données téléphoniques », explique un article du « New York Times » , publié le jour du vote, mercredi 24 juillet 2013. L'amendement « aurait limité la surveillance des données téléphoniques à des cibles spécifiques, dans le cadre d'enquêtes des forces de l'ordre ». « Le vote, 205 contre 217, était beaucoup plus serré que prévu », ajoute le journal. Suite au scrutin, les parlementaires des deux chambres cherchent un consensus pour ajouter des protections supplémentaires pour les citoyens.
« Nous ne pouvons pas accepter ce type de comportements entre partenaires et alliés », dénonce le président de la République, lundi 1er juillet 2013, après les révélations de presse sur l'espionnage de représentations et ambassades étrangères, notamment françaises, par les États-Unis. « J'ai demandé au ministre des Affaires étrangères de se mettre immédiatement en contact avec son homologue, John Kerry, pour avoir toutes les explications et informations », explique François Hollande. Le président de la République annonce également une rencontre entre Laurent Fabius et l'ambassadeur des États-Unis « pour faire valoir et faire savoir » les positions françaises. Les accusations d'espionnage suscitent des réactions indignées de plusieurs dirigeants dans l'Union européenne. Pour les États-Unis, ces pratiques ne sont pas inhabituelles.
Viviane Reding a « demandé des explications détaillées » aux États-Unis, à propos du programme de surveillance Prism. C'est ce qu'indique la vice-présidente de la Commission européenne, en charge de la Justice, des Droits fondamentaux et de la Citoyenneté, sur son compte Twitter, mercredi 12 juin 2013. « Je vais aborder cette question avec Eric Holder », équivalent du ministre de la Justice aux États-Unis, lors d'une réunion, vendredi 14 juin 2013, organisée à Dublin. D'après des révélations dans la presse, la NSA (National Security Agency) ou le FBI ont accès à des informations personnelles, notamment des e-mails, vidéos et données sur les communications téléphoniques. Dans un débat au Parlement européen, la « plupart des intervenants ont fermement condamné le programme », indique l'institution.