Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
La conférence biannuelle de l'IHA (association internationale pour l'hydroélectricité), regroupant les grands constructeurs de barrages se déroulait en mai 2013 à Sarawak, l'un des deux États de Malaisie orientale situés sur l'île de Bornéo, où douze projets de barrages controversés sont prévus d'ici à 2020. A cette occasion se sont exprimées des protestations des communautés locales et d'ONG. Zachary Hurwitz, coordonnateur des politiques de l'ONG américaine International Rivers, revient, dans une interview accordée à AEF Développement durable, sur ces projets de barrages, et leurs impacts.
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
« De nombreux barrages en construction ou en projet continuent de violer le critère fondamental de durabilité », affirme le WWF, qui publie un rapport intitulé « Les sept péchés de la construction de barrages », vendredi 22 mars 2013. L'ONG se penche sur l'étude de cas de neuf barrages : Belo Monte (Brésil), Coosa projet (États-Unis), Kaunertal extension (Autriche), Smail hydropower (Roumanie), Moraca HPP (Montenegro), Cide HEPP (Turquie), Boguchanskaya (Russie), Xayaburi (Laos) et Gibe III (Éthiopie).
« Tout secteur confondu, la construction de grands barrages (1) est le secteur qui cumule les plus forts impacts sociaux et environnementaux au monde, et surtout le plus grand nombre de personnes déplacées dans toute l'histoire : entre 40 et 80 millions de personnes au cours du XXe siècle », dénonce Zachary Hurwitz, coordonnateur des politiques de l'ONG International Rivers. Il revient, dans un entretien accordé à AEF en marge du Forum de l'eau de Marseille, le 16 mars 2012, sur la campagne contre le « greenwashing » des grands barrages, menée par plusieurs ONG dont les Amis de la Terre, Counter Balance et Campagna per la riforma della Banca mondiale.
Trois représentants indiens d'Amazonie demandent l'arrêt de la construction de trois barrages en Amazonie - Belo Monte et Madeira au Brésil, et Pakitzapango au Pérou - lors d'une conférence de presse à la Maison de l'Amérique latine à Paris, vendredi 25 février 2011. Dans la cadre d'une tournée européenne financée par les ONG International Rivers, Amazon Watch (États-Unis) et Rainforest foundation (Royaume-Uni), ils se sont déjà rendus à Oslo et Genève, puis ils ont manifesté samedi 26 février à Paris, sur le parvis des droits de l'homme, place du Trocadéro. Ils se rendront également à Londres, le 2 mars, pour une seconde manifestation organisée par l'ONG Survival devant le siège de la BNDES (Banque publique brésilienne de développement économique et social), qui « assure une grande partie du financement des barrages ». Parallèlement, ils ont déposé une plainte auprès de l'ONU, qui leur a demandé de « fournir plus de documentation sur la situation ».