Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
Les délais de procédures administratives s'appliquant aux ouvrages de réseau sont trop longs et mettent en péril l'atteinte des objectifs français d'électricité renouvelable, prévient Hervé Mignon, directeur de l'Économie, de la prospective et de la transparence de RTE, lors d'un entretien accordé à AEF. Un constat mis en évidence par l'élaboration des S3RENR, « un premier outil pour planifier la création d'ouvrages de réseau et acheminer sur de longues distances ces nouvelles énergies ». Sept de ces schémas, élaborés par le gestionnaire du Réseau de transport d'électricité à la suite des SRCAE, étaient validés par le préfet au 5 juillet dernier (1). « Il convient de réfléchir à la simplification administrative des ouvrages de réseau pour accueillir ces nouvelles énergies. »
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
Le CGEDD formule 20 recommandations en vue de l'élaboration de la « deuxième génération » de SRCAE, dans un « premier bilan » de ces documents de planification, mis en ligne jeudi 25 juillet 2013. Créés par la loi Grenelle II, ces schémas co-élaborés par les préfets et présidents de région fixent des perspectives non contraignantes en matière de climat, d'air et d'énergie par région d'ici 2020 et 2050. Leur volet éolien – SRE, schéma régional éolien –, est opposable. Parmi les principales recommandations du CGEDD : prévoir « une période suffisamment longue de préparation » de deux ans de la deuxième génération de SRCAE, fixer à la fin 2015 leur révision dans la future loi de programmation de l'énergie, maintenir une responsabilité conjointe de l'État et de la région dans leur élaboration, ainsi qu' « imposer de façon drastique » moins de 20 orientations « ayant une réelle identité régionale ».
« L'image des réseaux peut être mauvaise, comme dans le cas de RTE ou des réseaux de chaleur, qui n'ont pas d'image du tout. Mais ils sont indispensables pour accompagner le développement des énergies renouvelables », souligne Jean-Louis Bal, président du SER, jeudi 16 mai 2013. Aux côtés de représentants de la CPCU, la Fedene et RTE, l'ancien directeur des énergies renouvelables de l'Ademe entend promouvoir l'importance du réseau dans le cadre du débat national sur la transition énergétique.