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« Unité SGP police-FO appelle de ses voeux un large débat sur tous les sujets ayant trait aux réformes de la Justice et de l'Intérieur. » Dans un communiqué publié jeudi 15 août 2013, le syndicat majoritaire chez les gardiens et les gradés indique qu'il se prononcera sur le projet de réforme pénale « lorsqu'il aura eu connaissance » du texte. Le ministère de l'Intérieur a récemment critiqué le projet élaboré par la Chancellerie dans une note envoyée à François Hollande (AEF Sécurité globale n°184059). Cette prise de position a suscité des controverses (AEF Sécurité globale n°184023, n°184021 et n°183985). Dans ce contexte, estime Unité SGP police-FO, « tout positionnement intempestif relève d'une pure démagogie compte tenu de l'évidence de faire exécuter les peines prononcées à l'encontre des délinquants. » Le Syndicat indépendant des commissaires de police apporte pour sa part son soutien à Manuel Valls.
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Le Syndicat des avocats de France dénonce « la position du ministre de l'Intérieur comme contraire aux engagements de campagne du président de la République », jeudi 15 août 2013. Dans une lettre ouverte intitulée « Monsieur Valls, vous n'êtes pas le porte-parole des ultras de la police », le président du syndicat, Jean-Jacques Gandini, réagit à la publication, par le journal « Le Monde », des notes adressées par Manuel Valls et Christiane Taubira à François Hollande sur l'avant-projet de loi de réforme pénale (AEF Sécurité globale n°184059 et n°184023). Le Syndicat de la magistrature publie également une « lettre ouverte à Manuel Valls », tandis que le Snepap (Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire)-FSU pointe, dans un communiqué, « une nouvelle confusion des pouvoirs ».
La priorité du projet de réforme pénale « semble être de ne pas incarcérer ou de relâcher au plus vite les délinquants », dénonce le syndicat de gardiens et de gradés Alliance police nationale dans un communiqué, mercredi 14 août 2013. L'organisation réagit à la publication, par le journal « Le Monde », des notes adressées par Manuel Valls et Christiane Taubira à François Hollande sur l'avant-projet de loi (AEF Sécurité globale n°184059). Le ministre de l'Intérieur fait notamment part au président de la République de ses « désaccords » sur plusieurs points de la réforme pénale préparée par le ministère de la Justice. Comme Alliance, qui dit partager « l'analyse objective » du ministre de l'Intérieur, plusieurs syndicats apportent leur soutien à Manuel Valls.
« Nous sommes dans un processus normal » au sein du gouvernement, affirme le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à propos des « désaccords » exprimés par Manuel Valls sur le projet de réforme pénale (AEF Sécurité globale n°184059). Il s'exprimait lors d'un point presse à Matignon, mercredi 14 août 2013. « J'ai, dès hier, relativisé la publication » de la note envoyée par le ministre de l'Intérieur au président de la République à ce sujet. « J'ai aussi reçu une note de Christiane Taubira quelques jours après [celle de Manuel Valls]. Des notes de ministre, j'en reçois plusieurs par semaine. Chaque fois qu'il y a un projet de loi à préparer, il y a un débat au sein du gouvernement. » En déplacement à Marseille, Manuel Valls nie toute opposition idéologique avec la garde des Sceaux. Il évoque la « recherche des bonnes solutions, concrètes, pragmatiques, efficaces ».
Le ministre de l'Intérieur pointe, dans un courrier adressé au président de la République le 25 juillet 2013, les « désaccords mis en lumière par le travail interministériel qui s'est engagé récemment autour du projet de réforme pénale ». Dans cette lettre, retranscrite par le quotidien « Le Monde » sur son site internet, mardi 13 août 2013, Manuel Valls indique que « la quasi-totalité des dispositions » du projet élaboré par la Chancellerie « a fait l'objet de discussions, voire d'oppositions du ministère de l'Intérieur, qui a toutefois tenu à proposer des alternatives ». Manuel Valls estime notamment que ce projet de texte « repose sur un socle de légitimité fragile, la conférence de consensus » et pointe des désaccords sur le fond et sur la forme. Dans sa réponse, également citée par le journal « Le Monde », la garde des Sceaux indique : « Nous sommes au point au-delà duquel on ne peut aller sans dénaturer la réforme. »