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Le Royaume-Uni veut augmenter de 20 % le nombre d'étudiants étrangers accueillis d'ici 2018, annonce le Department for Business, Innovation and Skills (département du Commerce, de l'Innovation et des Compétences) britannique, à l'occasion de la présentation d'une nouvelle stratégie pour « développer l'aspect international du secteur éducatif », lundi 29 juillet 2013. En 2011-2012, le Royaume-Uni comptait 435 000 étudiants étrangers dans l'enseignement supérieur. L'objectif est d'en attirer plus de 525 000 en 2018. Le texte cible également de nouveaux pays « prioritaires » pour l'établissement de partenariats et l'échange d'étudiants.
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Une étude, parue en mai 2013, évalue les conséquences des mesures annoncées par la ministre de l'Intérieur britannique, visant à limiter les conditions d'accès des étudiants étrangers à l'enseignement supérieur du Royaume-Uni. Teresa May avait en effet annoncé, en mars 2011, vouloir réduire la délivrance de visas de « plus de 25 % », ce qui représente de 70 000 à 80 000 visas par an (AEF n°244885), ce qui a, selon l'étude, eu pour effet d'accélérer l'internationalisation des universités. La France prend aujourd'hui le chemin inverse : une circulaire des ministères de l'Intérieur et de l'ESR a été adressée, le 10 juin, aux préfets. Elle les invite à faire un « principe » de la délivrance de titres pluriannuels à certains étudiants et chercheurs étrangers (AEF n°187496).
« Les dernières statistiques de l'agence nationale HESA (higher education statistics agency) font état d'un ralentissement significatif du nombre d'étudiants étrangers s'inscrivant dans les établissements britanniques [d'enseignement supérieur] », rapporte le British Council dans un communiqué daté du 10 janvier 2013. L'organisme britannique considère qu'il s'agit là d'une « mauvaise nouvelle pour les établissements du Royaume-Uni, pour les étudiants britanniques et pour l'économie du pays ». En effet, « le secteur s'attendait à une baisse de la croissance, mais le déclin actuel du nombre de deuxième cycle est une véritable préoccupation dans la mesure où les étudiants étrangers représentent une grande partie des étudiants dans beaucoup de cursus du deuxième cycle », souligne Jo Beall, directeur du département éducation et société du British Council. « Attirer les étudiants de deuxième cycle les plus brillants et les plus ambitieux est essentiel pour que le Royaume-Uni conserve sa réputation de qualité dans la recherche et l'innovation », ajoute-t-il.
La ministre de l'Intérieur britannique Teresa May a présenté, mardi 22 mars 2011, un ensemble de mesures afin de restreindre les conditions d'accès des étudiants étrangers à l'enseignement supérieur du Royaume-Uni dans le cadre de la procédure de délivrance des visas. « Il est devenu évident que l'actuel système de visas étudiants a échoué à contrôler l'immigration et n'a pas réussi à éviter aux étudiants étrangers d'atterrir dans des ‘colleges' de mauvaise qualité », estime-t-elle, annonçant vouloir, grâce à ces nouvelles mesures, faire à nouveau du parcours étudiant « un statut temporaire », « ouvert uniquement aux meilleurs ». Ces mesures seront mises en place de façon progressive et en trois étapes, poursuit-elle, indiquant que « plus de détails seront communiqués d'ici la fin du mois » de mars. Ces annonces font suite à la publication d'un rapport parlementaire sur le système de visas étudiants, et d'une consultation publique lancée par le gouvernement en décembre 2010.