Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
Environ un quart des salariés interrogés en 2010-2011 dans le cadre du dispositif Evrest (Évolutions et relations en santé au travail) affirme avoir effectué dans l'année une activité de tuteur ou de formateur, une proportion qui s'élève à 40 % chez les cadres, selon une étude du CEE (Centre d'études de l'emploi). Excepté dans cette catégorie socioprofessionnelle, la proportion de tuteurs diminue avec l'âge : « il y a bien des tuteurs seniors, mais ils sont moins nombreux que chez les jeunes ». Il ressort également de cette enquête que les tuteurs estiment davantage que les autres avoir un travail enrichissant.
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
« Michel Desjoyeaux, vainqueur 2009 du Vendée Globe, en faisant bénéficier de son expérience François Gabart, vainqueur 2013, ont signé en quelque sorte un contrat de génération, qui s'est révélé efficace pour deux raisons principales : la cooptation et la logique d'accompagnement entre tuteur et tutoré », déclare Bernard Masingue, directeur de projet à l'association Entreprise et Personnel et ancien directeur de la formation chez Veolia, lors d'un atelier sur « la transmission de compétences dans le cadre du contrat de génération », organisé par le cabinet de conseil Semaphores (Groupe Alpha), en partenariat avec JML Conseil, le 31 janvier 2013. Il est également auteur d'un rapport sur le tutorat paru en 2009 (AEF n°306091). « La cooptation permet de garantir une certaine qualité dans le transfert de compétences entre le tuteur et le tutoré, car cette relation n'est pas spontanée. En outre, fonder la mission tutorale sur une logique d'accompagnement, et non de substitution, est un moyen pour le jeune de construire son propre parcours et ainsi de devenir autonome », explique-t-il, qualifiant cette relation de « tutorat d'héritage ».
Les tuteurs et maîtres d'apprentissage du secteur des hôtels-cafés-restaurant n'ayant jamais ou pas encadré d'alternants (contrat d'apprentissage et de professionnalisation) depuis cinq ans devront désormais suivre une formation de 14 heures baptisée « permis de former ». C'est ce que prévoit un avenant à la convention collective nationale des hôtels, cafés, restaurants, daté du 10 janvier 2013, qui a pour but de « renforcer la qualité de l'accueil et de l'accompagnement dans l'alternance ». Valable « pour une durée indéterminée », il a été signé par les six organisations professionnelles d'employeurs (CPIH, Fagiht, GNC, Synhorcat, Umih et SNRTC) et par quatre des cinq organisations syndicales de salariés (FO, CFE-CGC, CFDT et CFTC) de la branche.