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Le président des États-Unis, Barack Obama, présente un plan, jeudi 22 août 2013, pour rendre les universités américaines « plus accessibles financièrement ». La Maison Blanche prévoit notamment un nouveau système d'évaluation des établissements d'enseignement supérieur, d'ici la rentrée 2015, qui privilégiera ceux « qui font le maximum pour aider les élèves provenant de milieux défavorisés ». Par la suite, l'aide financière accordée aux étudiants par l'État fédéral sera fonction de ce classement, puisque les élèves qui intégreront les universités considérées comme les plus performantes percevront des bourses plus importantes. Barack Obama avait indiqué dans un communiqué, mardi 20 août, qu'il faisait de cette réforme une « mission personnelle » et souhaitait « bousculer le système en place ».
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L'Oregon, un État du Nord-Ouest des États-Unis, crée un programme pilote pour permettre aux étudiants de ne pas effectuer de prêt pour intégrer une université de l'État. Les étudiants devront en revanche, à la fin de leurs études, reverser entre 1,5 % et 3 % de leur revenu à un fonds pour l'éducation, durant 20 ans. Le projet, intitulé « Pay it forward, pay it back », a été mis au point par des étudiants en économie de Portland. Adopté par l'assemblée législative de l'Oregon en juillet 2013 (1), il sera d'abord expérimenté dans au moins un établissement d'enseignement supérieur, avant de repasser devant les législateurs pour adoption définitive en 2015.
Les étudiants américains qui ont terminé leurs études en 2011 sont sortis de l'université avec, en moyenne, 26 600 dollars (20 806 euros) de dettes correspondant à leurs prêts étudiants, selon les chiffres publiés le 18 octobre 2012 par l'Institute for college access and success (Institut pour l'accès et le succès à l'université). Cela représente, selon l'institut, une hausse de 5 % par rapport à 2010. Les statistiques de ce rapport montrent également que « deux tiers des étudiants qui ont obtenu leur diplôme en 2011 avaient contracté un prêt » pour pouvoir faire face aux frais d'inscription. Cette augmentation s'explique par « l'augmentation du nombre de jeunes Américains qui décident de s'inscrire dans un établissement d'enseignement supérieur », indique Susan Fischer, directrice du département d'aide financière aux étudiants de l'université du Wisconsin à Madison, dans une interview à AEF. Selon elle, la crise financière qui frappe les États-Unis exacerbe le phénomène : « de nombreuses personnes qui perdent leur emploi ne veulent pas rester assis à la maison en attendant que ça passe », et choisissent plutôt de s'inscrire à l'université.
« Vous avez élevé votre voix, le pays vous a entendus et le Congrès a agi. » C'est avec ces mots adressés aux étudiants que le secrétaire d'État américain à l'Éducation, Arne Duncan, a accueilli, vendredi 29 juin 2012, l'adoption par le Congrès américain d'un texte de loi empêchant la hausse du taux d'intérêt des prêts étudiants subventionnés par le gouvernement américain. Sans ce texte, le taux d'intérêt de ces prêts serait passé de 3,4 % à 6,8 % à compter du 1er juillet. Pour l'année 2012-2013, le remboursement des prêts accordés à environ 7,4 millions d'étudiants conservera donc le taux de 3,4 %, comme l'avait demandé Barack Obama lors de son discours annuel devant le Congrès (AEF n°222504). Selon la Maison Blanche, cette mesure permettra aux bénéficiaires « d'économiser en moyenne 1 000 dollars », soit environ 795 euros.
« L'université est le plus important des investissements que vous pourrez faire pour assurer votre futur », déclare Barack Obama, vendredi 27 janvier 2013, devant 4 000 étudiants de l'université du Michigan à Ann Arbor (nord-est des États-Unis). Son intervention intervient trois jours après son discours annuel devant le Congrès, au cours duquel il a appelé les États à faire de l' « enseignement supérieur l'une des priorités de leurs budgets ». À Ann Arbor, le président des États-Unis a fait part de sa volonté de réformer le système d'aide financière à destination des étudiants. Dans un communiqué, la Maison Blanche explique que « les universités qui font leur maximum », notamment en termes de bourses et de réduction des frais de scolarité, « seront récompensées par des dotations supplémentaires qui les aideront à attirer les étudiants ». Quant aux universités qui « n'agissent pas de manière responsable en termes de droits de scolarité », elles « recevront moins d'aides fédérales ».
Le conseil de l'université de Californie, réuni le 14 juillet 2011, vote en faveur « d'une hausse de 9,6 % des frais d'inscription à compter de la rentrée », indique le « Los Angeles Times » en précisant que la mesure est adoptée par « quatorze voix contre quatre ». Cette décision fait suite à une « hausse de 8 % votée précédemment et qui doit également prendre effet à la rentrée », selon le quotidien. Les deux hausses successives s'expliquent par « les réductions considérables des financements destinés à l'université dans le budget de l'État » de Californie. En tout, « les étudiants devront payer 1 818 dollars (1 270 euros) de plus par rapport à l'an dernier ». Pour une inscription en licence, « les frais d'inscription s'élèveront à 12 192 dollars (8 524 euros) par an », sans compter « le logement, les manuels et autres frais », selon les calculs du « Los Angeles Times » et du « San Francisco Examiner ».