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Le nombre de candidatures d'étudiants étrangers dans les « graduate schools » (établissements délivrant des masters et des doctorats) américaines ont augmenté de 2 % en 2012-2013. Il s'agit de la huitième année de croissance consécutive, mais cette dernière ralentit puisqu'elle était de 9 % en 2011-2012 et de 11 % en 2010-2011. Parallèlement, le nombre de places offertes aux étudiants étrangers a augmenté de 9 % pour l'année scolaire 2012-2013, comme en 2011-2012. Ces chiffres proviennent d'une enquête du Council of graduate schools, publiée jeudi 22 août 2013. L'évolution de l'offre et de la demande en fonction du pays d'origine des étudiants internationaux est également dévoilée.
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Le nombre de candidatures d'étudiants étrangers dans les « graduates schools » (établissements délivrant des masters et des doctorats) américaines augmente en 2010 pour la cinquième année consécutive, révèle un rapport du CGS (Council of graduate schools) publié début avril. La croissance des demandes est de 7 %, taux le plus élevé depuis trois ans. Le nombre d'étudiants chinois souhaitant venir effectuer leur master ou leur doctorat aux États-Unis est en augmentation de 19 % contre 14 % en 2009. Les deux autres régions du monde envoyant le plus de candidatures sont le Moyen-Orient et la Turquie (+18 %).
« De plus en plus d'étudiants américains se portent candidats à l'entrée dans une université publique. En 1940, 50 % des étudiants étaient inscrits dans des établissements privés, aujourd'hui ils ne sont plus que 20 %. Cette tendance se poursuit : la majorité des membres de notre association ont plus de demandes d'étudiants que l'année précédente. Certains n'ont plus les moyens d'aller dans le privé et d'autres, faute d'avoir trouvé un emploi, veulent poursuivre leurs études », explique Peter McPherson, président de l'APLU (Association of public and land-grant universities), association qui regroupe environ 180 universités publiques américaines. À l'occasion d'une semaine de reportages et d'interviews d'acteurs de l'enseignement supérieur à Washington et à Boston, AEF a interrogé trois dirigeants d'association d'universités sur des questions d'actualité, comme la place des établissements publics : outre Peter McPherson, il s'agit d'Ann Speicher, vice-présidente associée de l'AAU (Association of American universities) (1), et de Madeleine Green, vice-présidente de l'ACE (American council of education) (2).
Les universités américaines voient l'attractivité de leurs cursus de niveau master et doctorat s'émousser auprès des étudiants étrangers. C'est la conclusion du rapport 2009 du CSG (Council of graduate schools - Association des écoles doctorales) (1) dont Grenadine Reverand et Marion Bruley de l'ambassade de France aux États-Unis se font l'écho. « Le nombre de candidatures d'étudiants internationaux pour les cycles supérieurs n'a en effet augmenté que de 4 % entre 2008 et 2009 après trois années de croissance lente (+ 6 % en 2007-2008 et + 9 % en 2006-2007). Au total, le nombre d'étudiants étrangers postulant dans les 84 universités participant à l'étude CGS reste 5 % au-dessous du niveau de 2003 », précise le rapport du CSG. Le rattrapage amorcé dès 2005-2006 à la suite du 11 septembre semble donc s'essouffler, ajoute l'auteur du rapport.