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« En 2011, parmi les femmes âgées de 20 à 64 ans ayant achevé leur formation initiale, 67 % ont un emploi : c'est 9 points de moins que les hommes. En équivalent temps plein (ETP), le taux d'emploi des femmes n'est plus que de 59 % et l'écart atteint 15 points par rapport aux hommes », observe l'Insee dans une étude publiée le 30 août 2013. Cependant, Hélène Guedj, auteur de l'étude, note que « l'écart est important mais se resserre entre 2003 et 2011 : le taux d'emploi en ETP des femmes augmente de 1 point quand celui des hommes recule de 3 points. » Par ailleurs, une autre étude de l'Insee également consacrée à la présence des femmes sur le marché du travail, montre que celle-ci est croissante : « le nombre de femmes au foyer – forme traditionnelle de l'inactivité féminine – est en net recul (une femme en couple sur cinq en 2011, contre une sur trois vingt ans plus tôt) ».
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Parmi les « 3,7 millions de travailleurs pauvres en France », « 70 % de femmes » sont recensées, constate une étude intitulée « Femmes et précarité » présentée au CESE (Conseil économique, social et environnemental) mardi 19 février 2013. Réalisé par Évelyne Duhamel (ACFCI) et Henri Joyeux (Unaf), membres de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité du Conseil, ce rapport met en avant les spécificités qui exposent plus largement les femmes à la précarité, notamment dans le domaine professionnel. Pour y remédier, les rapporteurs proposent de promouvoir « la mixité dans l'orientation et la formation initiale », de renforcer « la lutte contre les atteintes à la santé au travail », d'introduire « un horaire contractuel hebdomadaire minimal » pour les temps partiels et de se référer « à la moyenne des 100 meilleurs trimestres plutôt qu'à celle des 25 meilleures années » pour le calcul des retraites dans le secteur privé.
« Les jeunes femmes connaissent une moindre dégradation de l'emploi que les jeunes hommes [sur la période 2004-2009]. Elles ont davantage bénéficié de la reprise amorcée en 2006 que les hommes et semblent moins pâtir de la crise débutée en 2008 », constate le CEE (Centre d'études de l'emploi) dans un document de travail consacré à « L'impact de la crise sur les trajectoires professionnelles des jeunes », publié en mai 2011. « Le taux de chômage des hommes a augmenté plus tôt - dès la mi-2008 - et plus rapidement que celui des femmes et l'on observe désormais un taux de chômage des jeunes hommes supérieur à celui des jeunes femmes. » Le taux de chômage des jeunes hommes a en effet fortement progressé entre 2008 et 2009 (+4,1 points), alors que celui des jeunes femmes a augmenté plus modérément (+2,7 points) sur la même période.