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Les apprentis franciliens qui ne disposent pas d'une mutuelle d'entreprise et les jeunes en insertion (Écoles de la 2e chance, avenir jeunes, etc.) pourront bénéficier dès 2014 d'une aide financière à l'acquisition d'une couverture santé complémentaire d'un montant maximum de 100 euros par an et par jeune, annonce la région Île-de-France jeudi 29 août 2013, lors de sa conférence de rentrée. Aucune condition de ressources n'est fixée pour les bénéficiaires qui devront simplement résider en Île-de-France, être âgés de 18 à 26 ans, et ne pas être éligibles à la CMU-C ou à l'ACS. Cependant, une « attention particulière » sera portée aux jeunes qui ne dépassent que de peu les plafonds prévus à la fois pour l'attribution de la CMU-C et de l'ACS et qui ne bénéficient d'aucune aide de l'État au début d'une vie active difficile et précaire », précise à l'AEF l'exécutif régional.
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, ont chargé le HCAAM (Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie) de formuler un diagnostic et des propositions d'ici l'été 2013, permettant de préparer les évolutions nécessaires en vue de la généralisation de la complémentaire santé à l'horizon 2017, annoncée par le président de la République lors de son discours de Nice du 20 octobre 2012. Dans son communiqué, le ministère des Affaires sociales et de la Santé précise qu' « au-delà, l'objectif de généralisation de la complémentaire santé conduit à réexaminer les règles régissant ce type de couverture, organisant leur contribution au système de santé et définissant les avantages fiscaux et sociaux qui y sont associés ».
Alors que le coût des complémentaires santé a augmenté de 30 %, au cours des sept dernières années, le nombre de Français optant pour les formules « économiques » des complémentaires santé individuelles est passé depuis 2008 de 16 % à 21 %. Le comparateur en ligne Assurland se sert de ces chiffres tirés du dernier indice IPAP (1) de décembre 2012 pour dresser, mercredi 30 janvier 2013, le constat d'une « évolution qui n'est pas surprenante, mais qui, à terme, pose une véritable question en matière de santé publique. » Pour le comparateur, cette appétence pour les formules entrées de gamme est liée, de manière « probable », au « renchérissement des coûts de l'assurance santé ». A l'autre extrémité, les contrats offrant la « meilleure couverture » passeraient de 39 % à 36 % de parts de marché. Considérant que l'ANI de janvier 2013 et la généralisation de la complémentaire santé n'offrent qu'une « réponse partielle à ce phénomène », le comparateur conclut que « si le prix de la couverture santé continue à augmenter comme on peut hélas le craindre, les mesures [ANI, extension de la CMU-C et de l'ACS] n'empêcheront pas un nombre croissant de Français de se retrouver avec une couverture 'peau de chagrin' ».