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« Le développement des ENT (espaces numériques de travail) est très inégal » et « il est temps d'envisager l'avenir en allant vers des rapprochements », estime Bruno Devauchelle, chargé de mission Tice à l'université catholique de Lyon et professeur associé à l'université de Poitiers, lors de Ludovia, le 28 août 2013 à Ax-les-Thermes (Ariège). Intervenant en qualité de « grand témoin » pour la « restitution publique des contributions du cycle de consultation des acteurs de ENT » mis en place par le ministère en avril, il plaide pour « prendre en compte officiellement ce qui ne marche pas et ne pas se voiler la face ». Une difficulté majeure pour les acteurs des ENT, 10 ans après le premier appel d'offres (AEF n°426175), reste d'avoir des retours précis sur la façon dont ces ENT sont utilisés.
Les politiques de numérique éducatif rencontrent toujours un « problème de cohérence et d'articulation entre les initiatives des collectivités et les actions du ministère », estime mardi 27 août 2013 Laurent Brisset, conseiller pour l'éducation à l'ARF, à l'occasion de l'université d'été Ludovia qui se déroule à Ax-les-Thermes (Ariège) du 26 au 29 août 2013. Pour lui, « l'enjeu des prochains mois est que cette compétence partagée soit reconnue comme telle, avec une gouvernance partagée ». Lors de cette table-ronde ont été mis en avant des exemples d'actions menées en Pyrénées-Atlantiques et en Auvergne, qui montrent que la logique partenariale est une condition de réussite des projets.
« L'école est confrontée depuis des années à des difficultés comme la démotivation des élèves pour la lecture ou les sciences mais nous n'avons jamais eu le réflexe de nous demander si le numérique ne pourrait pas contribuer à améliorer les choses. C'est l'étape supplémentaire avec le changement de méthodes d'enseignement, la rencontre entre un projet pédagogique bien construit, pensé, structuré, avec les potentialités magnifiques de cet outil », déclare mardi 27 août 2013 Catherine Becchetti-Bizot, Igen chargée par Vincent Peillon de préfigurer une « direction du numérique éducatif » au ministère de l'Éducation nationale (AEF n° 183907). S'exprimant lors de l'université d'été Ludovia organisée à Ax-les-Thermes (Ariège) du 26 au 29 août 2013, elle considère que « jusqu'à présent nous sommes toujours obligés de persuader, de convaincre sur les enjeux du numérique ».
Le ministère de l'Éducation nationale s'apprête à ouvrir à la rentrée un portail internet dédié aux enseignants des premier et second degré donnant accès à des ressources proposées par de grands établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, indique mardi 27 août 2013 Alain Thillay, chef du bureau des ressources pédagogiques à la Dgesco. S'exprimant à l'occasion de l'université d'été Ludovia (AEF n°208121), organisée jusqu'au 29 août à Ax-les-Thermes (Ariège), il signale que ce projet, dénommé « Edutech », s'inscrit dans la logique du « service public du numérique » voulu par le ministre Vincent Peillon (AEF n°189300). Des partenariats seront progressivement signés afin que les ressources présentées soient au maximum « librement et légalement utilisées en classe ».
« Au terme de la première année de généralisation de l'ENT [espace numérique de travail] Lilie, force est de constater un certain nombre de dysfonctionnements et une situation que l'on peut juger préoccupante », indique Henriette Zoughebi, vice-présidente en charge des lycées à la région Île-de-France dans un courrier envoyé aux proviseurs des lycées franciliens le 7 juin 2013, et que AEF s'est procuré. La section académique de Créteil du SNPDEN avait publié une enquête en mars montrant un taux d'insatisfaction de 92 % parmi les chefs d'établissements interrogés sur l'usage de l'ENT (205 sur les 469 lycées de la région). Depuis, la collectivité les associe aux réunions de travail ce qui pourrait remettre le projet « sur la bonne voie », estime Bruno Bobkiewicz, secrétaire académique du SNPDEN.
Les différents acteurs intervenant autour des solutions d'ENT open source dans la lignée du projet francilien Lilie (AEF n°230038) ont décidé d'attribuer un nom commun, « openENT », à tous les projets de ce type portés par les collectivités, indique à AEF le 4 juillet 2012 Fabien Cauchi, directeur collectivités locales chez Logica. « Se retrouver sous un même nom est fondamental pour que les collectivités puissent adhérer à la démarche, et donner à leur projet une étiquette qui va au-delà de Lilie », souligne-t-il. La question de la gouvernance des développements open source restant le point de discussion central, les différents intégrateurs (Logica, Atos, Sopra, Fylab) ont décidé de créer une nouvelle forge pour déposer leurs contributions logicielles dans « un même endroit ». Selon Fabien Cauchi, « il reste à définir le socle technique commun à tous », de telle sorte que les développements logiciels des différents projets se fassent sur la même base.