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« Depuis 2011, les taux d'augmentation globale semblent durablement s'inscrire autour de 2,8 % » et les enveloppes allouées aux augmentations générales et individuelles de salaires « se stabilisent également » : alors qu'en 2012, les taux d'augmentations générales se situaient à 1,1 % et les taux d'augmentations individuelles à 2,4 %, ces mêmes taux atteindront respectivement 1,2 % et 2,5 % en 2014. C'est ce que prévoit Aon Hewitt dans son enquête « Révisions salariales : pratiques 2013 et tendances 2014 », présentée lors d'une conférence de presse le 10 septembre 2013. L'étude met également en évidence des taux d'augmentation globale plus importants pour les entreprises de moins de 1 000 salariés que pour les entreprises de plus de 1 000 salariés.
« Les cadres ont vu leur rémunération augmenter de 0,5 % cette année par rapport à 2012 », un « coup de frein » et une « hausse modérée [qui] fait suite à deux années consécutives de progression soutenue (+ 2,4 % en 2012 après + 2,9 % en 2011) », constate Expectra dans la 11e édition de son baromètre des salaires des cadres, publié lundi 2 septembre 2013. « Alors que les métiers de l'informatique et des télécommunications gratifient les cadres d'une rémunération en hausse de 1,8 %, les ressources humaines et le juridique affichent des salaires quasi stables (+ 0,2 %) », relève Expectra. « Au niveau régional, les rémunérations des cadres ont davantage progressé en Île-de-France (+ 0,9 %) qu'en province (+ 0,3 %). »
« Pour 24 % seulement des [salariés français], le niveau de rémunération est jugé 'tout à fait' ou 'plutôt' satisfaisant » alors que 45 % d'entre eux en sont insatisfaits, selon l'un des résultats de l'enquête 2012 sur les salaires menée par la CFDT avec l'observatoire des rémunérations Orion (1), et publiée le 6 juin 2013. « L'insatisfaction s'exprime beaucoup plus fortement chez les non cadres (53 %) que chez les cadres (16,6 %) », ajoute l'enquête, et « la fonction publique hospitalière se distingue par une insatisfaction très forte à 58 % et une satisfaction très faible à 15,5 % ».
« À défaut de satisfactions salariales, les cadres se montrent de plus en plus exigeants sur la
qualité intrinsèque du poste. » C'est ce qu'indique Antoine Morgaut, P-DG Europe continentale et Amérique latine de Robert Walters, à l'occasion de la présentation de la quatorzième édition de l'enquête sur les salaires de ce cabinet (« Salary Survey 2013 »), mardi 19 février 2013. Il souligne que que l'objectif pour 2013 est « la motivation des salariés ». En 2012, « le marché de l'emploi des cadres en France s'est caractérisé par des recrutements dynamiques au début de l'année. Puis, avec les élections, le rythme s'est ralenti, la confiance dans l'avenir s'est altérée. Au final, l'année s'est achevée sur une note plate et morose », observe-t-il.
Les entreprises en France prévoient un budget d'augmentation globale des salaires de 2,6 % en 2013, soit un recul par rapport aux prévisions de l'été 2012 (2,9 %). C'est ce qu'indique une étude du cabinet Aon Hewitt sur les prévisions des entreprises en matière de révisions salariales, publiée mardi 19 février 2013 (1). Selon Vincent Cornet, directeur du conseil en rémunération globale pour Aon Hewitt, « compte tenu du contexte économique, nous constatons que les entreprises revoient leurs budget à la baisse. Les chiffres semblent indiquer que les entreprises se trouvent confrontées dans certains secteurs à une compétitivité féroce en matière de rétention et de chasse des talents, et ont donc des politiques d'augmentation différenciantes et motivantes ».
« Les entreprises interrogées envisagent pour 2013 de verser 2,4 % d'augmentation pour les non cadres et 2,5 % pour les cadres, soit un repli de l'ordre de 0,2 point par rapport à l'année précédente », indique Philippe Burger, associé Rémunération et avantages sociaux du cabinet Deloitte, à l'occasion de la publication d'une étude sur les budgets d'augmentation salariale menée en décembre 2012 (1). « Cette estimation reflète une certaine forme de prudence des entreprises devant l'incertitude des perspectives économiques », commente le cabinet de conseil, dans un communiqué publié jeudi 10 janvier 2013.