En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le Cese va voter mercredi 11 septembre 2013 son avis « Agir pour la biodiversité », dans lequel il fait l'état des lieux de la mise en application de ses recommandations de son précédent avis relatif à la biodiversité, datant de juin 2011 (AEF n°236882). Il plaide pour organiser une concertation avec les parties prenantes afin de mettre en place un bilan biodiversité des entreprises, selon le modèle du bilan carbone. « Pour les entreprises déjà obligées, cette réflexion devra s'articuler avec les obligations de reporting existantes dans un souci d'intégration et d'économie des moyens », précisent les rapporteurs de l'avis Marc Blanc et Allain Bougrain-Dubourg. Le Cese appuie également la création d'un CHSCT-E (comité d'hygiène, de sécurité, des conditions de travail et de l'environnement) dans les entreprises afin d' « élargir le dialogue social à la biodiversité ». L'éducation à la biodiversité fait aussi partie des préconisations du Conseil.
Enrichir les méthodes actuelles d'évaluation de la biodiversité des bâtiments neufs. C'est l'objectif commun poursuivi par les associations HQE (Haute qualité environnementale) et Orée avec le lancement, début juin 2013, d'un groupe de travail baptisé « bâtiment et biodiversité ». Selon elles, la filière bâtiment doit en effet « impérativement mieux intégrer la dimension de la biodiversité dans ses réflexions et actions ». « Mieux [l']intégrer » au moment où sont étudiés la parcelle et les plans du bâti (surfaces végétalisées, destruction d'espèces protégées, etc.), mais aussi lors des choix des produits mis en oeuvre et des équipements de constructions utilisés, expliquent les associations. Le groupe de travail publiera fin 2013 une méthode spécifique dédiée à l'évaluation de la biodiversité d'un bâtiment neuf.
Une part de « 47 % des molécules utilisées dans le traitement du cancer proviennent de modèles naturels », souligne le Medef dans le guide « Entreprises et biodiversité : comprendre et agir » qu'il publie lundi 28 janvier 2013. La protection de la biodiversité fait partie des indicateurs demandés par le décret d'application de l'article 225 de la loi Grenelle II du 24 avril 2012 (AEF n°216144). Le guide aborde les comités régionaux trame verte et bleue, instances de dialogue et de concertation sur ces corridors biologiques instaurées par la loi Grenelle II, et recommande aux entreprises « d'y participer ou de se faire représenter par leurs Medef territoriaux ». Il revient sur l'étude d'impact incombant aux entreprises dans certains projets d'infrastructures, et rappelle les principes de la LRE (loi sur la responsabilité environnementale) de 2008, qui soumet notamment à un exploitant responsable d'atteintes graves à la biodiversité l'obligation de réparer en nature, soit en remettant en état la ressource abîmée, soit en compensant les pertes de services écologiques.
« Sur les neuf secteurs évalués, c'est celui des matériaux de construction qui affiche le niveau d'engagement le plus avancé bien que restant à un niveau moyen », constate l'étude « Protéger la biodiversité : les entreprises sont-elles responsables ? », menée par Vigeo et commentée par Humanité et Biodiversité. Elle est publiée lundi 15 octobre 2012, à la veille du segment ministériel de la conférence internationale sur la biodiversité, qui se tient à Hyderabad (Inde) sous l'égide de l'ONU jusqu'au 19 octobre (AEF n°205076). Les stratégies d'intégration de la biodiversité de 127 entreprises cotées européennes ont été analysées. « Seule une minorité d'entreprises s'engage de façon pertinente en faveur de la réduction de leurs impacts sur la biodiversité. Cette hétérogénéité est particulièrement marquée dans les industries de l'agro-alimentaire, de l'énergie et du BTP où l'absence de reporting d'une partie des acteurs contraste avec les niveaux d'engagement élevés de quelques leaders. »