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L'UMP a présenté ce mercredi 11 septembre 2013 les grandes lignes de la contre-réforme des retraites concocté par son pôle projet piloté par Hervé Mariton, député UMP de la Drôme et déjà dévoilées au mois d'août. Un recul de l'âge de départ à la retraite à 65 ans, un allongement de la durée de cotisation à 44 années à l'horizon 2023 et la convergence des différents régimes vers un régime unique par points, sont les principales propositions de l'UMP contenues dans un document qui sera adressé et débattu dans toutes les fédérations du parti. L'UMP, qui souhaite le plus grand nombre de retours de ses adhérents pour le 1er octobre, date de la convention qu'elle organisera sur le thème des retraites, critique également le projet de réforme du gouvernement. « Je pense que nous aurions été nettement plus courageux que le gouvernement actuellement », assure Hervé Mariton.
« Pour mesurer l'importance d'une réforme le nombre de manifestants est un mauvais indicateur », estime mardi 10 septembre 2013 Yannick Moreau, l'ancienne présidente de la commission pour l'avenir des retraites qui a produit un rapport sur lequel s'est appuyé le gouvernement pour élaborer sa future réforme des retraites. Reçue par l'Association des journalistes de l'information sociale au matin de la faible mobilisation (1) contre la réforme des retraites à l'appel des syndicats CGT, FO, Solidaires et FSU, la conseillère d'État estime qu' avec la réforme que propose le gouvernement, en dépit d'un contexte économique et social « très difficile », le sujet des retraites « n'est pas frappé d'immobilisme ». Selon elle, la réforme Ayrault est « habile et très concertée », mais aussi « assez structurante », grâce à l'instauration d'un pilotage à long terme du système de retraites.
Le gouvernement transmets pour avis, ce jeudi 5 septembre 2013, un projet de loi « garantissant l'avenir et la justice du système de retraites » aux caisses de sécurité sociale et au Conseil d'État. Ce projet de loi dont AEF s'est procuré une copie, sera présenté le 18 septembre en conseil des ministres puis examiné par l'Assemblée nationale à partir du 7 octobre. Le Premier ministre avait présenté le 27 août dernier les grands axes de la réforme, qui vise à la fois à équilibrer les régimes de retraite d'ici 2020 et à assurer la pérennisation de cet équilibre jusqu'en 2040. Les principales annonces sont l'augmentation d'ici 2017 de 0,3 point pour les cotisations retraite (1), l'allongement progressif de la durée de cotisation, à partir de 2020 jusqu'à 43 années requises pour bénéficier d'une retraite à taux plein à partir de 2035 et la mise en place début 2015 d'un compte pénibilité (2).
Le Premier ministre a présenté lors d'une conférence de presse, ce mardi 27 août 2013, les principaux axes de son projet de réforme des retraites, qui vise à la fois à équilibrer les régimes de retraite d'ici 2020 et à assurer la pérennisation de cet équilibre jusqu'en 2040. Ces annonces entérinent notamment une augmentation des cotisations sociales dès 2014 pour les actifs et employeurs. Ces cotisations, d'ici 2017, devraient au final augmenter de 0,3 point pour les actifs et d'autant pour les employeurs. Les retraités sont également mis à contribution via une imposition sur la majoration de 10 % des pensions des retraités ayant élevé au moins trois enfants. L'équilibre à long terme devrait aussi passer par un allongement progressif de la durée de cotisation, à partir de 2020, pour aboutir à 43 années requises à partir de 2035. La mise en place, d'ici 2015, d'un compte pénibilité est également confirmée.