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Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a tenu sa conférence de presse de rentrée, mercredi 11 septembre 2013, centrée sur les « 23 mesures » mises en oeuvre pour « favoriser la réussite étudiante », déjà annoncées au cours de l'année écoulée. Elle a longuement détaillé les efforts relatifs à la vie étudiante (bourses, logement, santé). Elle est également revenue sur les difficultés financières des universités, insistant sur l'efficacité des plans de redressement mis en place cette année, puisque « seules quatre universités accuseront un double déficit en 2013 contre 7 l'an passé ». Enfin, s'agissant des 1 000 postes créés en 2012-2013, elle réfute l'idée qu'une partie aurait été gelée.
« Ce serait stupide d'avoir le même pourcentage partout [bacheliers professionnels en STS et technologiques en IUT] », annonce Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mercredi 11 septembre 2013, lors de sa conférence de presse de rentrée. Le « droit d'accès » des meilleurs lycéens aux filières sélectives publiques est une mesure symbolique », déclare-t-elle aussi. Le dossier de presse du MESR, intitulé « L'université en mouvement », passe en revue 23 mesures, dont certaines relatives à la formation, l'orientation et l'insertion professionnelle. La ministre s'est aussi exprimée sur la situation budgétaire des universités et le déploiement des 1 000 nouveaux postes (AEF n°182700).
« Système trop ciblé et qui risque d'être peu efficace » pour l'Unef, risque d' « effet d'annonce » pour PDE, inquiétude sur « l'urgence dans laquelle les Crous se retrouvent pour sa mise en place dès la rentrée 2013 » de la part de la Fage : au lendemain de l'annonce d'une expérimentation sur la caution locative étudiante par le gouvernement, le 20 août 2013 (AEF n°183906), les organisations étudiantes se montrent circonspectes sur les effets réels à attendre d'un tel dispositif, tout en « prenant acte » d'une volonté d'agir sur la question du logement étudiant.
« Faire une loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'université serait une très mauvaise idée. Nous l'avons dit et écrit à la mission 'laïcité' du Haut Conseil à l'intégration (HCI) qui a auditionné la CPU », indique à AEF Jean-Loup Salzmann, président de la CPU (Conférence des présidents d'université) et de l'université Paris-XIII. Il réagit à un article du « Monde » du 6 août 2013, selon lequel un rapport du HCI (1) propose l'adoption d'une loi interdisant dans l'enseignement supérieur public « les signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ». De son côté, l'Observatoire de la laïcité rappelle dans un communiqué du 5 août que ce rapport « n'engage que la mission laïcité du HCI, mission qui n'est plus en fonction » et que « cette question n'est pas à ce jour » dans son programme de travail. L'Unef estime quant à elle que « la laïcité ne doit pas être la stigmatisation de l'islam ».
Sur 75 opérations prévues en PPP dans le cadre de l'opération campus (1), 23 restent en PPP (partenariat public-privé), 47 basculent en MOP (maîtrise d'ouvrage publique), montage innovant ou article 73 du code des marchés publics (marché de conception, réalisation et exploitation ou maintenance), et 5 opérations sont reportées : tels sont les arbitrages rendus sur le plan campus après quatre réunions interministérielles, indique à AEF le MESR jeudi 28 mars 2013. Les 23 PPP maintenus le sont parce qu'ils étaient « très ou suffisamment avancés », explique le ministère, citant les exemples de Lyon-Sud médecine (AEF n°196715), de l'Océanomed de Marseille (AEF n°202232), l'ENS de Lyon, le projet biologie-santé de Lorraine ou GreenEr à Grenoble (AEF n°209814). L'hôtel des chercheurs à Strasbourg se fera également en PPP, le modèle économique (paiement des chambres) justifiant le recours au contrat de partenariat (AEF n°202120). Parmi les cinq opérations reportées figurent deux projets au Havre, l'Imredd (Institut méditerranéen du risque, de l'environnement et du développement durable) de Nice et une partie d'un PPP de Lille (AEF n°233293), les projets n'ayant pas été considérés suffisamment justifiés.
« Nous allons faire très attention à ce que les difficultés budgétaires que rencontrent nos universités ne portent pas atteinte à leur image », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'occasion de sa conférence de presse de rentrée mardi 18 septembre 2012 à Paris. Indiquant que « onze universités » (1) accusent deux déficits budgétaires consécutifs » en 2010 et 2011 (AEF n°210567), elle insiste sur le fait que ces établissements « ne seront pas mis sous tutelle rectorale, contrairement à ce qui se faisait sous le gouvernement précédent ». « Voilà une conception assez curieuse de l'autonomie », s'étonne la ministre, pour qui ces difficultés ne sont pas tant du fait des universités elles-mêmes que d'une « loi LRU bâclée qui n'a pas été accompagnée sur le terrain ». « Il n'y a rien de catastrophique, nous pouvons corriger les choses et redonner à nos universités l'image qu'elle méritent. »
« Le logement est le facteur qui a le plus d'impact sur le pouvoir d'achat des étudiants », rappelle Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en soulignant que l'objectif du gouvernement « est de tenir l'engagement de 40 000 logements étudiants au cours du mandat » (AEF n°219897). Elle s'exprime jeudi 23 août 2012, à l'issue d'une visite de la résidence Crous « Nicole Reine Lepaute », dans le XIIIe arrondissement de Paris. Cette résidence, « financée à 40 % par la ville de Paris », comme le rappelle Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, compte 207 chambres et ouvrira ses portes en septembre 2012. Elle est la preuve que « si l'État veut construire des logements étudiants rapidement, il ne peut le faire sans la coopération des collectivités territoriales », selon Geneviève Fioraso.