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« L'enjeu central pour la gauche lors du prochain mandat sera de faire baisser le coût du logement à Paris, afin que la capitale soit une ville pour tous », explique Ian Brossat, élu (PCF) du XVIIIe arrondissement de Paris, à AEF Habitat et Urbanisme. Désigné chef de file du Parti communiste pour l'élection municipale de mars 2014, il dévoile ce jeudi 12 septembre 2013 ses principales propositions et exigences dans le domaine du logement et de l'urbanisme. Ian Brossat défend notamment un objectif de 30 % de logements locatifs sociaux à Paris à l'horizon 2030, la mise en place d'une charte avec les promoteurs privés pour limiter le prix de sortie des logements neufs et la mobilisation des « 140 000 logements parisiens qui ne servent pas de résidence principale ». Les militants communistes de la capitale se prononceront les 17, 18 et 19 octobre prochains sur l'opportunité d'une alliance dès le premier tour avec le Parti socialiste.
Les députés UMP, Benoist Apparu, ancien ministre du Logement, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la mairie de Paris, et trois autres élus de la capitale, ont déposé une série d'amendements au projet de loi Alur, débattu à partir de mardi 10 septembre 2013 à l'Assemblée nationale (AEF Habitat et Urbanisme n°182893). Ils proposent, dans un nouveau titre V, des mesures visant à « favoriser l'offre de logements à Paris et dans le Grand Paris », un enjeu auquel ne répond pas le texte de la ministre de l'Égalité des territoires et du Logement selon eux. Ils suggèrent notamment l'abaissement à 5 % du taux de TVA des PLI, pour développer l'offre en faveur des classes moyennes, ou encore la « création » de nouveaux fonciers, via la couverture du périphérique, qui serait financée en partie grâce à un milliard d'euros engagés sur le plan d'investissement d'avenir.
« Nous avons une ligne, qui est de développer le parc locatif, permettre aux familles d'y rester, avoir une vision à long terme et garder le caractère dynamique du territoire parisien », affirme Jean-Yves Mano, adjoint au maire (PS) de Paris en charge du logement, jeudi 18 avril 2013. À quelques jours du prochain Conseil de Paris, lors duquel sera débattu le rapport de la MIE (mission d'information et d'évaluation) sur la politique immobilière de la collectivité parisienne (AEF Habitat et Urbanisme n°191324) (1), il dénonce l' « incohérence de l'analyse » de l'opposition municipale. En particulier, la majorité réfute l'idée selon laquelle sa politique en matière de logement aurait exclu les classes moyennes. D'après Jean-Yves Mano, le conventionnement d'immeubles institutionnels en PLS permet d' « éviter les ventes à la découpe », de « pérenniser sur 50 ans le logement des couches moyennes » et de « conserver un parc locatif sur le territoire parisien ».