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Le projet de loi de finances pour 2014 repose sur une quasi stabilisation de la masse salariale de l'état et une baisse nette de 1 373 emplois d'agents de l'état (opérateurs compris). Hors pensions, la masse salariale évolue ainsi de « 0,2 % par rapport à 2012, soit 0,1 % par an en moyenne », se qui induit une économie de 1,7 milliard d'euros précisent les documents budgétaires diffusés mercredi 25 septembre 2013 à l'occasion de la présentation du PLF 2014 en Conseil des ministres. Cette stabilisation est due au gel du point d'indice dans la fonction publique, à la maîtrise des enveloppes catégorielles et à une maîtrise des effectifs. Conformément à l'engagement présidentiel, ceux-ci progresseront dans l'enseignement, la sécurité et la justice (+10 979) ce qui implique des suppressions de postes dans les autres secteurs (-13 123), au premier chef à la Défense (-7 881). Soit un solde net négatif en 2014 mais positif sur deux ans (+3 347 pour 2013 et 2014).
Le PLF (projet de loi de finances) pour 2014 présenté mercredi 25 septembre 2013 en Conseil des ministres prévoit, comme prévu, une hausse significative des dépenses de l'état en faveur du ministère du Travail avec pour mot d'ordre de mettre « le cap sur la croissance et l'emploi ». Selon Bercy, le gouvernement anticipe une création de « 90 000 emplois dans le secteur marchand l'année prochaine et d'environ 150 000 dans le non marchand », et une inversion de la courbe du chômage qui interviendrait d'ici la fin de l'année 2013. D'ores et déjà, le Haut Conseil des finances publiques juge « fragiles » certaines hypothèses budgétaires gouvernementales « notamment sur les prévisions d'emploi ». Parallèlement, le gouvernement a décidé une réduction « inédite » des dépenses publiques. Quelque 15 Mds € d'économies sont à réaliser en 2014, dont certaines devront provenir de l'assurance chômage et de la réforme de la formation.
La nouvelle grille indiciaire de la catégorie C de la fonction publique, soumise par le gouvernement aux syndicats de fonctionnaires lors d'une dernière réunion de concertation, sera officiellement annoncée la semaine prochaine, apprend l'AEF à l'issue de cette réunion, vendredi 18 septembre 2013. Cette nouvelle proposition de grille améliore les mesures de reclassement par rapport au projet présenté cet été ce qui permettra aux agents de catégorie C déjà en poste de conserver leur échelon tout en gagnant quelques point d'indice. La piste d'une attribution uniforme de points d'indice est définitivement abandonnée, comme prévu. Après cette réunion conclusive, et aucun accord formel n'étant prévu sur ce sujet, la nouvelle grille sera définitivement fixée par le gouvernement puis les textes publiés afin qu'elle puisse entrer en application au 1er janvier 2014. La revalorisation de la catégorie C prévoit également une attribution de 5 point majorés en 2015.
Les crédits du ministère en charge de l'Emploi et de la Formation professionnelle devraient s'élever à un peu plus de 10,7 milliards d'euros en 2014, contre 10,1 milliards cette année (+6 %), indique Matignon qui a transmis à l'ensemble des ministères les « lettres plafond » fixant le volume des dépenses de l'État du PLF pour 2014, lundi 24 juin 2013. Alors que la plupart des administrations vont à nouveau voir leurs moyens diminués en 2014, l'effort est marqué pour lutter contre la hausse du chômage, première des priorités gouvernementales. À l'origine, dans le budget triennal 2013-2015, les crédits de l'emploi devaient diminuer d'environ 400 millions en 2014. De leur côté, les députés de l'UMP et de l'UDI demandent au gouvernement de présenter sans tarder un collectif budgétaire pour corriger « la dérive » des finances publiques en 2013.
L'exécution budgétaire a été « correctement maîtrisée » pour les crédits de l'emploi, du travail et de la formation professionnelle, estime la Cour des comptes dans son rapport sur la gestion budgétaire de l'État en 2012, publié le 28 mai 2013. La Cour estime toutefois qu'il demeure des marges d'amélioration concernant le pilotage de l'allocation des crédits du ministère du Travail et de l'Emploi, notamment en matière de financement des contrats aidés et de l'ASS pour les chômeurs. Le projet de loi de règlement pour 2012 présenté en Conseil des ministres le 29 mai 2013 fait état d'une légère baisse du déficit public (87,1 milliards d'euros contre 90,7 milliards en 2011) avec « une baisse historique des dépenses de l'État » de l'ordre de 300 M€. Les crédits dédiés à l'emploi et à la formation sont fortement mis à contribution avec une diminution de 3 milliards d'euros entre 2010 et 2012.