En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le dispositif "Devoirs faits" sera renforcé cette année et une expérimentation selon des modalités en télétravail est lancée à la rentrée dans une vingtaine de collèges sur les cinq départements de Normandie, annonce la rectrice de l’académie Christine Gavini-Chevet le 27 août 2020. Elle souhaite inscrire comme priorités pour cette année la lutte contre le décrochage et une meilleure orientation des élèves, dans une académie où 16 % des élèves de 6e éprouvent des difficultés en français (pour 14 % au niveau national) et 30 % en ont en mathématiques (contre 28 % en France).
L’académie de Normandie vient d’adopter un plan de lutte contre le décrochage scolaire, publié le 22 juin 2020, pour la période allant jusqu’à octobre et afin de "coordonner au mieux les différents acteurs". Ce document vise ainsi à "consolider le repérage, l’accompagnement et le retour à l’école des élèves en risque de décrochage scolaire comme résultat de la période de confinement". Il porte sur trois objectifs principaux, "identifier et prendre en charge les élèves en situation de décrochage avant la rentrée" ; "accueillir et accompagner tous les élèves à la rentrée" ; "accueillir et accompagner les élèves en lien avec la MLDS". Le plan académique normand s’appuie sur les dispositifs de pilotage GPDS, PSAD et les réseaux Foquale ainsi que, "en premier lieu", sur le principe du "suivi des élèves par les établissements scolaires".
La région Normandie annonce le 10 juin 2020 une expérimentation, avec l’académie, d’un prêt de 200 clés 3G et 4G dans 11 lycées publics "pour favoriser la continuité pédagogique dans le contexte de crise sanitaire lié à l’épidémie du Covid-19". La collectivité souligne que "le confinement a mis en exergue les inégalités entre élèves" en matière de numérique, notamment de connexion, et de "capacité à travailler à distance". Des ordinateurs ont d’ailleurs été prêtés "dès l’annonce des premières mesures de confinement". Une enquête en ligne auprès des lycéens a permis aussi de constater que "seulement la moitié des répondants estiment plus facile d’apprendre avec les outils numériques". Près de 28 % des parents estiment que leur enfant a besoin d’accompagnement, et parmi eux l’aide "se concentre principalement sur le maintien de la motivation".