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"L’ubérisation est devenue un symbole : celui des transformations que le numérique impose à notre modèle social, remis en cause dans ses fondements", explique Florian Forestier, coauteur de "Désubériser, reprendre le contrôle", publié aux éditions du Faubourg. Disponible depuis le 28 mai 2020, cet ouvrage s’interroge sur trois questions : les plateformes vont-elles dégrader ou réinventer le travail ? Peuvent-elles s’affranchir des règles de concurrence et des règles sociales existantes ? Et quelle nouvelle gouvernance et organisation du travail impliquent-elles dans notre société ?
Au lendemain d’un arrêt de la Cour de cassation reconnaissantl’existence d’un contrat de travail entre Uber et un chauffeur de VTC (lire sur AEF info), la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, annonce, le 5 mars 2020 sur Europe 1, vouloir lancer une mission "pour inventer des règles qui permettent la liberté et la protection" des travailleurs des plateformes. Pilotée avec le ministère de l’Économie, elle sera officiellement lancée dans les prochains jours et devra rendre ses conclusions d’ici l’été, confirme le ministère du Travail. "La grande majorité des chauffeurs veut être indépendante, mais ils veulent également et à juste titre avoir des protections", poursuit Muriel Pénicaud. La future mission pourrait travailler de manière conjointe avec celle déjà conduite par Jean-Yves Frouin, chargé d’imaginer la future représentation des travailleurs des plateformes (lire sur AEF info).
Lorsqu’une substance toxique est utilisée illégalement par un employeur, les salariés qui y ont été exposés peuvent obtenir une indemnisation réparant l’atteinte à leur dignité, distincte de celle qui répare leur préjudice d’anxiété. C’est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 8 février 2023 qui figurera au rapport annuel. L’affaire concerne un site de Rhône Poulenc chimie, devenu Rhodia opérations, qui avait continué à utiliser de l’amiante illégalement entre 2002 et 2005.