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Le Dasen des Bouches-du-Rhône, Dominique Beck, a écrit aux proviseurs, mercredi 12 décembre 2018, pour leur demander de "veiller à ce que [leurs] établissements ne puissent accueillir des temps de réunion communs entre enseignants, parents d’élèves et élèves". Ces "dispositions inédites" visent à "empêcher" le débat sur la réforme du baccalauréat et du lycée, s’insurge le Snes-FSU Aix-Marseille qui reproduit le mail du Dasen dans un communiqué publié le 13 décembre. Interrogé par AEF info, Dominique Beck justifie sa requête : "L’institution doit elle-même expliquer sa réforme aux parents."
188 lycées sont perturbés dont 38 bloqués, jeudi 13 décembre 2018 après-midi, indique le ministère de l’Éducation nationale qui précise qu’ils n’étaient que 70 perturbés dont 20 bloqués la veille. La mobilisation est donc en recul au regard des chiffres du début de semaine : 450 lycées étaient perturbés mardi (lire sur AEF info). Par ailleurs, dans le Bas-Rhin, le préfet a appelé dans la matinée "les lycéens à cesser leur mouvement" et indiqué que les forces de l’ordre "procéderont, le cas échéant, à des interpellations". En raison de la recherche de l’auteur de l’attaque du 11 décembre, "manifestations et rassemblements de personnes" sont pour l’instant interdits dans la métropole de Strasbourg. Dans les Antilles, la mobilisation s’étend : en Guadeloupe la quasi-totalité des lycées est touchée, selon Guadeloupe 1re, et Martinique 1re décompte 16 lycées sur 23 perturbés.
Dans un communiqué diffusé le 12 décembre 2018, plusieurs organisations syndicales, lycéennes et étudiantes (Snes-FSU, Snesup-FSU, Snep-FSU, CNT-FTE, Sud-Education, Sud-Recherche-EPST, Sundep-Solidaires, Solidaires Étudiant-es, Ferc-CGT, Fnec-FP-FO, Unef, UNL et UNL-SD) appellent à la grève vendredi 14 décembre "et à rejoindre les manifestations". Ils appellent également "les personnels ainsi que les étudiants à se mobiliser dès demain aux côtés des lycéens", "à participer aux mobilisations du jeudi 13 décembre pour l’emploi scientifique et contre la hausse des frais d’inscriptions à l’université pour les étudiants non-communautaires". En plus de demander "l’arrêt immédiat de la répression inédite contre les lycéens", les organisations syndicales "exigent l’abrogation du dispositif Parcoursup, de la loi ORE et des réformes du lycée". Elles se réuniront de nouveau vendredi 14 décembre.
Des lycéens de terminale se lancent dans le bain du grand oral, vendredi 19 octobre 2018 à Marseille, devant un jury de membres de l’Académie des sciences. L’opération, menée avec l’association Tous chercheurs, Aix-Marseille Université et le rectorat de l’académie d’Aix-Marseille, est conçue comme une expérience pilote pour "dégager des pistes" pour préparer au mieux cette épreuve du baccalauréat nouvelle formule, précise l’Académie des sciences, vendredi 12 octobre 2018. Le candidat doit démontrer son aptitude à présenter un résultat en suivant une argumentation construite. Le jury est chargé de relever les points forts et les axes d’amélioration de l’argumentaire en s’appuyant sur la logique d’un raisonnement scientifique. 10 groupes d’élèves et leurs professeurs de lycées de l’académie préparent ces oraux test depuis la rentrée 2018, en collaboration avec des chercheurs tuteurs.