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L’amende forfaitaire délictuelle ciblera en priorité les usagers de drogue "les moins solvables, les plus vulnérables", redoute Bénédicte Desforges, ancienne policière et cofondatrice du collectif Police contre la prohibition, dans une interview accordée à AEF info. Alors que la création d’une telle amende doit être examinée par les députés en séance publique, vendredi 23 novembre 2018, Bénédicte Desforges estime que "la répression de l’usage de drogues n’a fait baisser ni la consommation de drogues, ni la criminalité". Elle présente en outre le collectif Police contre la prohibition, dont les membres s’engagent "à ne pas initier de procédure à l’encontre d’usagers de drogues". "Nous voulons également réfléchir aux pratiques policières", explique Bénédicte Desforges, qui évoque en particulier la "politique du chiffre" et les contrôles d’identité.
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"L’amende forfaitaire délictuelle pour usage de stupéfiants ne vient pas révolutionner l’approche pénale, elle vient accélérer la répression", déplore Katia Dubreuil, mardi 13 novembre 2018. La présidente du Syndicat de la magistrature s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée par treize associations
Les députés de la commission des Lois achèvent, jeudi 8 novembre 2018 en fin de soirée, l’examen des dispositions du projet de loi de programmation de la justice relatives à l’enquête pénale. Ils valident notamment un amendement prévoyant l’expérimentation de l’oralisation de la notification des droits lors des mesures de garde à vue. Ils suppriment les dispositions adoptées par les sénateurs prévoyant la présence de l’avocat durant une perquisition. En outre, ils abaissent le montant de l’amende forfaitaire délictuelle pour l’usage de stupéfiant et l’étendent à la vente à la sauvette.
Le plan de lutte contre le trafic de stupéfiants aura pour objectif "de recenser les leviers d’action susceptibles de faciliter le démantèlement des réseaux de trafic et de blanchiment, ainsi que les saisies de produits et d’avoirs criminels", indique le ministère de l'Intérieur dans une réponse écrite à la sénatrice Corinne Imbert (LR, Charente-Maritime), jeudi 25 octobre 2018. La place Beauvau indique que ce plan, voulu par Emmanuel Macron, "visera aussi à renforcer la coordination opérationnelle des services d’investigation". Il s’appuiera sur "la montée en puissance de la PSQ".